La plupart des dictionnaires          définissent la pornographie comme la représentation complaisante          de faits obscènes -qui choquent la pudeur- concept subjectif et          variable selon les époques, les pays et les cultures. Ce qui était          qualifié de pornographique au XVIII e siècle nous paraît          aujourd'hui bien désuet : la vue d'un sein dénudé,          d'une cheville...
        La pornographie comporte à la fois une dimension provocante et          mercantile. Il convient cependant de la distinguer de l'érotisme,          lequel peut être également provoquant et poursuivre un objectif          commercial mais il dépeint des expériences affectives et          sexuelles entre partenaires s'y prêtant de leur plein gré          et avec réciprocité dans le but recherché de décupler          le plaisir sexuel par des jeux érotiques pour parvenir à          la jouissance.
        La pornographie n'exprime aucun affect. Les partenaires sexuels se scindent          en deux catégories : les dominants -hommes- et les dominées          -femmes ou enfants- utilisés comme des objets. La sexualité          sert alors d'alibi pour créer ou renforcer une inégalité.          Les femmes (ou les enfants dans le cas de pédopornographie) sont          alors représentées dans des situations dégradantes,          avilissantes, montrant qu'elles ne peuvent trouver du plaisir que dans          la soumission et l'humiliation. La pornographie fait l'apologie de la          violence envers les femmes, voire les enfants, où l'homme domine          par son sexe triomphant.
        Indépendamment de l'aspect commercial, la pornographie se différencie          de l'érotisme en cela qu'elle n'a aucune recherche esthétique,          ne faisant appel qu'à une réalité crue, scatologique,          limitée aux organes génitaux, au contraire de l'érotisme          qui suggère souvent plus qu'il n'explique une situation intime.
        La pornographie ne met en scène que l'aspect physique du corps,          l'érotisme joue avec la personnalité entière de l'individu.
cet article vient du site increvablesanarchistes
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2 commentaires:
Moi la pornographie j'men branle.
subtile blague qui dévoile inévitablement son créateur...
merci pour cette grande avancée!
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