lundi 10 novembre 2008

dessin


Profitez du coup de crayon de ce cher François, dessinateur athée, mais dont la démarche/culture musicale est à refaire ! éhé. Merci à lui.

alternative kid

vendredi 7 novembre 2008

volcanik

Ci-contre, le lien d'un site très pratique. Vous y trouverez plein d'informations concernant la musique et plus particulièrement rock, metal, punk-rock, ska, en Auvergne(annonces de concerts, achat/vente de matos, formation de groupes, recherche de musiciens....). N'hésitez pas à aller y faire un tour voire à vous inscrire.
Bonne visite.

jeudi 6 novembre 2008

conseils et déconseils

Article pratique (au moins dans un sens du terme). Aux futurs étudiants, notamment ceux en psychologie. Tout ça pour éviter à certains de « perdre » une année (même si ce n'est jamais perdu, on ramasse toujours quelques connaissances et expériences). Tout ça pour vous éviter une année universitaire couteuse par « mal »orientation, ainsi qu'à l'Etat et donc à la société. Tout ça pour dégonfler les bancs de la fac subissant les perdus parfois perturbateurs. Et d'autre raisons surement...
Je vais commencer par des généralités sur les études supérieures. Il y a plusieurs cursus dans l'enseignement supérieur. On peut commencer par parler des cycles courts genre BTS, DUT... En général ceux qui s'y engagent ont un projet concret à court terme, et même si ce n'est pas toujours très précis, il n'y a pas beaucoup de déchets. Pour ce qui est des prépas PCSI/MPSI, commerce etc... il y a en principe un recrutement sur dossier, et les élèves s'orientent, apriori vers une carrière professionnelle plus ou moins sure. Dans ces deux cas, ce qui est sur, c'est que l'on reste par classe, qu'il y a encore un contrôle continu, et que les profs sont encore derrière l'élève si celui-ci glande un peu trop.
A l'université, on est plus ou moins nombreux suivant le domaine d'études, mais l'étudiant est assez livré à lui-même. De plus, les études sont ciblées, mais l'avenir professionnel pas assuré, généralement. Il faut donc arriver en première année très motivé. Ça doit être plus que du : "ça me plaît", j'"aime bien", "c'était pas mal au lycée, je continue à la fac". Quand on rentre à l'université, c'est avec un projet rationnel solide, même s'il est amené à changer, et surtout avec une curiosité et un intérêt plus qu'énormes pour son domaine.
Sans passer la première année, le déchet est énorme. Bon alors en pharma, médecine, kiné, etc.. il y a le numerus clausus donc évidemment ça limite, mais dans les autres branches il y a aussi une sélection, même si elle se fait plus tard, et elle se fait sur plusieurs années, d'où l'importance de ne pas se la couler trop douce, même au début. De la même manière qu'un ptig ( pour "petit gars") va tenter médecine après avoir flashé sur la blouse blanche du Dr. House, la psychologie a ses ratés d'avance.

Taux de réussite par série de bac


Année 2004-5005
L1: 54%ES 43%L 75%S 26%SMS 20%STT 8%BPT
L2 :68%ES 46%L 73%S 26%SMS 35%STT 40%BPT

Année 2005-2006
L1 :46%ES 33%L 75%S 31%SMS 15%STT 3%BPT
L2 :53%ES 51%L 71%S 34%SMS 32%STT 50%BPT


ES : Economique et social
L : Littérature
S : Scientifique L1-2-3 = licence 1ère, 2e et 3e année
SMS : Sciences médico-sociales
STT : Sciences et technologies tertiaires
BPT : bac pro tertiaire


Taux de réussite par année d’études
(1) = session 1, (2) = session 2 et (tot) = total
2004/2005
L1: 36,89%(1) 8,63%(2) 42,34%(tot)
L2: 48,12%(1) 16,34%(2) 56,60% (tot)
L3: 52,91%(1) 17,5%(2) 61,08% (tot)

2005/2006
L1 : 32,03%(1) 8,20%(2) 37.61% (tot)
L2 : 37,45%(1) 20,64%(2) 50.36%(tot)
L3 : 29,64%(1) 18,77%(2) 42.85%(tot)


Voilà les stats pour l'université Clermont II.
Cette année (2008/2009) on est environ 500-600 en psycho. Ça fait du monde, mais les effectifs sont en baisse. En première année, sur toute la France, c'est envrion 80% de filles.
On peut constater plusieurs choses. D'abord le taux d'échec important. En lisant des bouquins de profs d'université sur les études de psycho, en parlant à des gens qui on arrêté ou continué psycho, et par ma propre expérience( je suis en psychologie, réorienté de biologie), je peux dire que ce taux d'échec n'est pas un mystère.
D'abord, il y a ceux qui pensent être psychologue dans l'âme parce que des amis qui n'y connaissent rien leur on dit qu'ils feraient des bons psys parce qu'ils ont l'impression de comprendre les gens quand ils les écoutent. Le genre de personne qui croit avoir des intuitions merveilleuses et qui a lu un bouquin de Freud en pensant l'avoir compris. Mais en cours, on ne prête pas attention à leur don d'analyse de la psyché.
Il y a aussi ceux qui viennent pour soigner une maladie psychiatrique (la leur ou celle d'un proche). Seulement, les premières années on n'apprend pas à soigner, et mieux vaut être solide pour soigner les fragiles.
Ensuite il y a toute la ribambelle de rigolos qui veulent faire profiler. Alors 1 : les cours de profilage c'est bien souvent après être devenu psychologue. 2: en France ça n'existe pas et les postes qui s'en rapprochent sont confiés à des enquêteurs. Et en plus, en France, il n'y a pas assez de tueurs en série pour que ce soit rentable!
Après, on a tous ceux qui viennent en croyant faire un sorte de philosophie spécialisée.
Et puis, ceux qui ne savent pas quoi faire, et comme c'est nouveau, ils viennent découvrir.

C'est pour cela qu'il est important de savoir ce qu'est la psychologie, mais surtout ce qu'elle n'est pas, pour ne pas être déçu.

Et ce n'est pas:
- de la philosophie
- de la psychanalyse ( non scientifique)
- de l'intuition pour comprendre les autres
- uniquement de la psychologie clinique ou pathologique

c'est :
- plusieurs sous domaines diiférents mais complémentaires ( psychologie sociale, cognitive, différentielle, du développement, neuropsychologie, psychpathologie, psychologie de l'éducation, du travail, psycholinguistique...)
- une science

La caractère scientifique du domaine est très important. Au niveau expémimental, les méthodes sont similaires à celles utilisées en biologie, chimie, médecine, physique... De plus, la formation universitaire comporte environ (variable selon les universités) 25% de biologie (neurobiologie et psychophysiologie) et 25% de mathématiques ( statistiques et probabilités ). Et pas mal d'étudiants échouent parce-qu'ils peuvent pas encadrer la bio et les maths (notez le pourcentage de réussite des bacs S par rapport aux autres!). Dernier point sur les matières, l'anglais : la bête noire de beaucoup d'étudiants qui n'aiment pas ça et qui souvent, selon les profs, ont de grosses lacunes. Seulement tous les ans il y en a, et 95% des rapports de recherche sont en anglais...
Alors il y a l'idée reçue : "la fac c'est cool" mais le cliché c'est vraiment " en psycho y'a 9h de cours/semaine, c'est tous des branleurs".
Donc déjà, même si il n'y a pas beaucoup d'heures de cours, c'est loin d'être 9 (de 18 à 26h selon les semaines, pour le premier semestre en 2008). Et puis les profs considèrent que pour une heure de cours magistral, doivent correspondre 3h de travail personnel. Ça fait moins léger déjà! Sachant qu'en plus il y a de l'auto-formation dans le programme, en gros, des cours que l'on est sensé se faire tout seul. Étudiant, c'est du plein temps.
Avant de finir, un conseil : renseignez vous sur chaque formation dans chaque université. En psychologie, les domaines enseignés dominants sont largement influencés par les laboratoires de recherche liés à l'UFR (unité de formation et de recherche). Ainsi, dès la deuxième année, les différences sont significatives entre les universités. A clermont c'est plus psycho sociale et cognitive. Selon votre projet, orientez vous vers le spécialité qui vous convient.
Surtout, il faut bosser dès le début. Les voeux d'orientation au sein d'une université peuvent se faire dès la deuxième année ( même si c'est plus une option qu'une filière fermée). La sélection se fait sur résultats de la première année. Les meilleurs choisissent en premier. Ça fait presque comme en médecine, où les meilleurs prennent neurochir. Et les derniers ramassent geronto. ( je caricature exprès). Je rappelle aussi que l'accès en 5e année et beintôt en 4e ne sont pas des accès de droit. C'est à dire qu'il ne suffit pas d'avoir validé l'année précédente pour passer. Il y a une sélection par jury et/ou dossier, etc..
Enfin, avant de vous lancer, apprenez à ne plus parler de "psy" ce qui ne veut rien dire, et faites la différence entre un psychiatre, un psychologue, un psychanalyste, un psychothérapeute... Ça peut éviter des surprises.

Alors aux égarés qui auront eu le courage de lire tout ça, hésitez pas à poser des questions si vous en avez, pourvu que je n'aie pas été trop peu clair.
enjoy.

mercredi 5 novembre 2008

Traité d'Athéologie

Pour ceux qui ont la (mal)chance de me connaître un peu, vous pensiez peut-être que j'en avait fini avec la promotion de cet ouvrage exceptionnel. Que nenni, point, il n'en est rien en fait. Je viens vous en offrir mot pour mot la quatrième de couverture ( composée d'un passage du livre et d'une petite note) pour vous donner l'eau à la bouche.

" Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au delà, lange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré..."
M.O.

En philosophie, il y eut jadis une époque "Mort de Dieu". La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle se son retour. D'où l'urgence, selon lui, d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant.


Onfray est un philosophe contemporain relativement connu. Je suppose que pas mal de bibliothèques ont ce bouquin sous le coude. Pour les clermontois et alentour, il est dispo à la b.u. de lettres. Sinon il doit être en poche à environ 6.5€ dans quasiment toutes les librairies. Ou alors je peux vous le passer. Laissez un commentaire pour me le demander.

Pour vous renseigner sur l'auteur et ses écrits : http://fr.wikipedia.org/wiki/Onfray par exemple.

el returno

Après une si longue absence ( qui, j'en suis sur, a profondément attristé les touristes perdus sur cette plaque tournante du commerce méditerranéen), je dédie ce retour triomphal a mes tendre choux à la crème de NEMAUSOS. Vous pouvez accéder, grâce au lien ci-contre, au site de ce merveilleux groupe de metal expérimental. Dieu les bénisse.