samedi 26 janvier 2008

mercredi 16 janvier 2008

partage du profit

Nota bene : Le système de rémunération appelé "partage du profit" et la manière dont je vais vous le présenter présentent incontestablement des failles et quelques aspects du système ne sont pas en accord avec certaines de mes positions, aussi bien à un niveau pratique qu'à un niveau théorique. C'est une notion économique que j'ai certainement plus ou moins modifiée (de part mes positions et mon manque de connaissances dans le domaine), et qui donc ne correspond surement pas totalement avec les théories des économistes.

Le sytème de partage du profit s'oppose au système salarial. En effet, aujourd'hui, en général, un salaire fixe est versé aux employés avec éventuellement des primes etc... Partager le profit, c'est rémunérer de manière plus flexible. Un salaire de base correspondant à un pourcentage du profit est attribué selon les fonctions des individus au sein de l'entreprise. Des primes sont accordées en fonction de la productivité. Ainsi, une meilleure qualité de travail améliore la productivité, l'employé est donc récompensé. Il ne s'agit pas de travailler plus pour gagner plus, mais de travailler mieux pour gagner plus. On évite ainsi le gaspillage du temps de travail en obtenant un meilleur rapport temps de travail/quantité de travail, pas par obligation hiérachique mais par motivation en vue d'une meilleure rémunération. Une rémunération plus flexible limite les fluctuations de l'emploi face aux variations conjoncturelles de la demande de travail. Si le niveau de rémunération de base est suffisamment bas, on peut accéder au plein emploi donc à une demande excédentaire de travail et entrer dans une politique de relance de la demande. Ceci contribuera aussi à une meilleure qualité de travail garantie par des employés accédant à un poste plus "choisi". Les employeurs, bénéficiant aussi du sytème de partage du profit, voient leur salaire fluctuer avec la productivité, de même que leurs employés. Ainsi, le mode de rémunération serait plus égalitaire qu'aujourd'hui, où seuls les dirigeants profitent de la qualité d'un travail commun à tous les membres de l'entreprise.
Une économie moins vulnérable au chômage serait alors mise en place, tout en favorisant largement, d'une certaine manière, la cohésion sociale.