lundi 1 décembre 2008

zeitgeist



Après l'avoir vu en entier, je le poste enfin. C'est la version complète, sous-titrée en français. Comme le film dure 2H, ça se regarde aussi par parties, c'est plus pratique (je trouve, et c'est d'ailleurs ce que j'ai fait). Bien sûr il ne faut pas "lire une contre- bible comme une bible" (pour la métaphore foireuse), il y a beaucoup de choses intéressantes dans cette video, certaines avec lesquelles on peut ne pas être d'accord. Il me semble que l'important est de ne pas s'en contenter, ce serait ne pas en avoir compris la quintessence.
Pour le regarder en plus grand : http://video.google.com/videoplay?docid=3767487358149440770
, par exemple.
Vous y trouverez aussi les videos par parties.

lundi 10 novembre 2008

dessin


Profitez du coup de crayon de ce cher François, dessinateur athée, mais dont la démarche/culture musicale est à refaire ! éhé. Merci à lui.

alternative kid

vendredi 7 novembre 2008

volcanik

Ci-contre, le lien d'un site très pratique. Vous y trouverez plein d'informations concernant la musique et plus particulièrement rock, metal, punk-rock, ska, en Auvergne(annonces de concerts, achat/vente de matos, formation de groupes, recherche de musiciens....). N'hésitez pas à aller y faire un tour voire à vous inscrire.
Bonne visite.

jeudi 6 novembre 2008

conseils et déconseils

Article pratique (au moins dans un sens du terme). Aux futurs étudiants, notamment ceux en psychologie. Tout ça pour éviter à certains de « perdre » une année (même si ce n'est jamais perdu, on ramasse toujours quelques connaissances et expériences). Tout ça pour vous éviter une année universitaire couteuse par « mal »orientation, ainsi qu'à l'Etat et donc à la société. Tout ça pour dégonfler les bancs de la fac subissant les perdus parfois perturbateurs. Et d'autre raisons surement...
Je vais commencer par des généralités sur les études supérieures. Il y a plusieurs cursus dans l'enseignement supérieur. On peut commencer par parler des cycles courts genre BTS, DUT... En général ceux qui s'y engagent ont un projet concret à court terme, et même si ce n'est pas toujours très précis, il n'y a pas beaucoup de déchets. Pour ce qui est des prépas PCSI/MPSI, commerce etc... il y a en principe un recrutement sur dossier, et les élèves s'orientent, apriori vers une carrière professionnelle plus ou moins sure. Dans ces deux cas, ce qui est sur, c'est que l'on reste par classe, qu'il y a encore un contrôle continu, et que les profs sont encore derrière l'élève si celui-ci glande un peu trop.
A l'université, on est plus ou moins nombreux suivant le domaine d'études, mais l'étudiant est assez livré à lui-même. De plus, les études sont ciblées, mais l'avenir professionnel pas assuré, généralement. Il faut donc arriver en première année très motivé. Ça doit être plus que du : "ça me plaît", j'"aime bien", "c'était pas mal au lycée, je continue à la fac". Quand on rentre à l'université, c'est avec un projet rationnel solide, même s'il est amené à changer, et surtout avec une curiosité et un intérêt plus qu'énormes pour son domaine.
Sans passer la première année, le déchet est énorme. Bon alors en pharma, médecine, kiné, etc.. il y a le numerus clausus donc évidemment ça limite, mais dans les autres branches il y a aussi une sélection, même si elle se fait plus tard, et elle se fait sur plusieurs années, d'où l'importance de ne pas se la couler trop douce, même au début. De la même manière qu'un ptig ( pour "petit gars") va tenter médecine après avoir flashé sur la blouse blanche du Dr. House, la psychologie a ses ratés d'avance.

Taux de réussite par série de bac


Année 2004-5005
L1: 54%ES 43%L 75%S 26%SMS 20%STT 8%BPT
L2 :68%ES 46%L 73%S 26%SMS 35%STT 40%BPT

Année 2005-2006
L1 :46%ES 33%L 75%S 31%SMS 15%STT 3%BPT
L2 :53%ES 51%L 71%S 34%SMS 32%STT 50%BPT


ES : Economique et social
L : Littérature
S : Scientifique L1-2-3 = licence 1ère, 2e et 3e année
SMS : Sciences médico-sociales
STT : Sciences et technologies tertiaires
BPT : bac pro tertiaire


Taux de réussite par année d’études
(1) = session 1, (2) = session 2 et (tot) = total
2004/2005
L1: 36,89%(1) 8,63%(2) 42,34%(tot)
L2: 48,12%(1) 16,34%(2) 56,60% (tot)
L3: 52,91%(1) 17,5%(2) 61,08% (tot)

2005/2006
L1 : 32,03%(1) 8,20%(2) 37.61% (tot)
L2 : 37,45%(1) 20,64%(2) 50.36%(tot)
L3 : 29,64%(1) 18,77%(2) 42.85%(tot)


Voilà les stats pour l'université Clermont II.
Cette année (2008/2009) on est environ 500-600 en psycho. Ça fait du monde, mais les effectifs sont en baisse. En première année, sur toute la France, c'est envrion 80% de filles.
On peut constater plusieurs choses. D'abord le taux d'échec important. En lisant des bouquins de profs d'université sur les études de psycho, en parlant à des gens qui on arrêté ou continué psycho, et par ma propre expérience( je suis en psychologie, réorienté de biologie), je peux dire que ce taux d'échec n'est pas un mystère.
D'abord, il y a ceux qui pensent être psychologue dans l'âme parce que des amis qui n'y connaissent rien leur on dit qu'ils feraient des bons psys parce qu'ils ont l'impression de comprendre les gens quand ils les écoutent. Le genre de personne qui croit avoir des intuitions merveilleuses et qui a lu un bouquin de Freud en pensant l'avoir compris. Mais en cours, on ne prête pas attention à leur don d'analyse de la psyché.
Il y a aussi ceux qui viennent pour soigner une maladie psychiatrique (la leur ou celle d'un proche). Seulement, les premières années on n'apprend pas à soigner, et mieux vaut être solide pour soigner les fragiles.
Ensuite il y a toute la ribambelle de rigolos qui veulent faire profiler. Alors 1 : les cours de profilage c'est bien souvent après être devenu psychologue. 2: en France ça n'existe pas et les postes qui s'en rapprochent sont confiés à des enquêteurs. Et en plus, en France, il n'y a pas assez de tueurs en série pour que ce soit rentable!
Après, on a tous ceux qui viennent en croyant faire un sorte de philosophie spécialisée.
Et puis, ceux qui ne savent pas quoi faire, et comme c'est nouveau, ils viennent découvrir.

C'est pour cela qu'il est important de savoir ce qu'est la psychologie, mais surtout ce qu'elle n'est pas, pour ne pas être déçu.

Et ce n'est pas:
- de la philosophie
- de la psychanalyse ( non scientifique)
- de l'intuition pour comprendre les autres
- uniquement de la psychologie clinique ou pathologique

c'est :
- plusieurs sous domaines diiférents mais complémentaires ( psychologie sociale, cognitive, différentielle, du développement, neuropsychologie, psychpathologie, psychologie de l'éducation, du travail, psycholinguistique...)
- une science

La caractère scientifique du domaine est très important. Au niveau expémimental, les méthodes sont similaires à celles utilisées en biologie, chimie, médecine, physique... De plus, la formation universitaire comporte environ (variable selon les universités) 25% de biologie (neurobiologie et psychophysiologie) et 25% de mathématiques ( statistiques et probabilités ). Et pas mal d'étudiants échouent parce-qu'ils peuvent pas encadrer la bio et les maths (notez le pourcentage de réussite des bacs S par rapport aux autres!). Dernier point sur les matières, l'anglais : la bête noire de beaucoup d'étudiants qui n'aiment pas ça et qui souvent, selon les profs, ont de grosses lacunes. Seulement tous les ans il y en a, et 95% des rapports de recherche sont en anglais...
Alors il y a l'idée reçue : "la fac c'est cool" mais le cliché c'est vraiment " en psycho y'a 9h de cours/semaine, c'est tous des branleurs".
Donc déjà, même si il n'y a pas beaucoup d'heures de cours, c'est loin d'être 9 (de 18 à 26h selon les semaines, pour le premier semestre en 2008). Et puis les profs considèrent que pour une heure de cours magistral, doivent correspondre 3h de travail personnel. Ça fait moins léger déjà! Sachant qu'en plus il y a de l'auto-formation dans le programme, en gros, des cours que l'on est sensé se faire tout seul. Étudiant, c'est du plein temps.
Avant de finir, un conseil : renseignez vous sur chaque formation dans chaque université. En psychologie, les domaines enseignés dominants sont largement influencés par les laboratoires de recherche liés à l'UFR (unité de formation et de recherche). Ainsi, dès la deuxième année, les différences sont significatives entre les universités. A clermont c'est plus psycho sociale et cognitive. Selon votre projet, orientez vous vers le spécialité qui vous convient.
Surtout, il faut bosser dès le début. Les voeux d'orientation au sein d'une université peuvent se faire dès la deuxième année ( même si c'est plus une option qu'une filière fermée). La sélection se fait sur résultats de la première année. Les meilleurs choisissent en premier. Ça fait presque comme en médecine, où les meilleurs prennent neurochir. Et les derniers ramassent geronto. ( je caricature exprès). Je rappelle aussi que l'accès en 5e année et beintôt en 4e ne sont pas des accès de droit. C'est à dire qu'il ne suffit pas d'avoir validé l'année précédente pour passer. Il y a une sélection par jury et/ou dossier, etc..
Enfin, avant de vous lancer, apprenez à ne plus parler de "psy" ce qui ne veut rien dire, et faites la différence entre un psychiatre, un psychologue, un psychanalyste, un psychothérapeute... Ça peut éviter des surprises.

Alors aux égarés qui auront eu le courage de lire tout ça, hésitez pas à poser des questions si vous en avez, pourvu que je n'aie pas été trop peu clair.
enjoy.

mercredi 5 novembre 2008

Traité d'Athéologie

Pour ceux qui ont la (mal)chance de me connaître un peu, vous pensiez peut-être que j'en avait fini avec la promotion de cet ouvrage exceptionnel. Que nenni, point, il n'en est rien en fait. Je viens vous en offrir mot pour mot la quatrième de couverture ( composée d'un passage du livre et d'une petite note) pour vous donner l'eau à la bouche.

" Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au delà, lange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré..."
M.O.

En philosophie, il y eut jadis une époque "Mort de Dieu". La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle se son retour. D'où l'urgence, selon lui, d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant.


Onfray est un philosophe contemporain relativement connu. Je suppose que pas mal de bibliothèques ont ce bouquin sous le coude. Pour les clermontois et alentour, il est dispo à la b.u. de lettres. Sinon il doit être en poche à environ 6.5€ dans quasiment toutes les librairies. Ou alors je peux vous le passer. Laissez un commentaire pour me le demander.

Pour vous renseigner sur l'auteur et ses écrits : http://fr.wikipedia.org/wiki/Onfray par exemple.

el returno

Après une si longue absence ( qui, j'en suis sur, a profondément attristé les touristes perdus sur cette plaque tournante du commerce méditerranéen), je dédie ce retour triomphal a mes tendre choux à la crème de NEMAUSOS. Vous pouvez accéder, grâce au lien ci-contre, au site de ce merveilleux groupe de metal expérimental. Dieu les bénisse.

mercredi 21 mai 2008

liberté pratique.

- C'est pas ma faute!
- A qui la faute ?
- Aux autres!
- T' es un autre pour les autres ...
- Tu vois j'ai pas le choix. Je marche dans la merde parce-que mes parents marchaient dans la merde. C'est normal. Reproduction sociale quoi. Et puis même, ton cerveau, c'est pas toi qui le commande, c'est des lois physiques. C'est pas notre faute, on y est pour rien. Juste des victimes.
- Comment tu fais pour être déterminé par deux lois ? Une sociale et l'autre matérielle... C'est comme si je te disais : marche et coure en même temps. C'est pas forcément contradictoire, mais en tout cas incompatible. Tu es ton cerveau. Tu le commandes pas. Il te commande pas.
- Okay, mais si les deux lois me disent la même chose ?
- Ca peut arriver, mais il y a peu de chances, et ce sera ponctuel sur un long laps de temps.
- Rien à foutre, S'il y avait pas la pub, j'aurais pas dépensé autant de thune !
-Tu peux la réduire ta pollution publicitaire. Et c'est pas parce-que tu vois que t'achètes! La pub est là. Tu fais avec, ou tu luttes contre. Mais elle t'oblige pas à consommer. Elle t'incite. Si il y avait pas de pigeon comme toi, il y aurait plus de pub.Mais ça fait beaucoup de "si". Moi je pense que la merde sous tes chaussures, c'est pas à que cause des chiens, mais aussi à cause de ceux, comme toi, qui les suivent.
-Wow! T'es dur là!
- Et ben oué, mais c'est parce-que des blaireaux se lamentent en se disant qu'ils y sont pour rien qu'on passe notre temps à chercher des têtes à couper. Si c'est attendre et gober les mouches mortes, sans se bouger le cul pour attraper les vivantes, la liberté sert à rien.
- En même temps, personne se croit responsable, je vois pas pourquoi ce serait à moi de commencer. Finalement, c'est confortable d'y être pour rien...
- Moi ça me fout le gerbe. Je crois que je préfère être déterminé à croire que je suis libre, plutôt que d'être libre et penser que je suis déterminé. Au moins, j'aurais l'impression que mes initiatives servent à quelque chose. Partout on te tient la main pour te jeter au fond du trou. Moi je leur déchire le poignet à coup de canines.
- Trop crevant! c'est cool d'être accompagné. Ca repose, et au moins, tu te fais pas chier à prendre des décisions.
-Tu prend toujours une décision. Au moins celle de ne pas en prendre trop. Pour moi la cohésion vient du détachement.
-Je préfère être attaché et propre que détaché et tâché.
-Ta subjectivité est l'opticien des points de vue. en vain. resteront des nuances.
- Merci, mes lunettes vont très bien.

Où les champs d'action ont des besoins inversés, le corbeau presbyte a des chances de survie équivalentes à celles du pilote de chasse.

mardi 15 avril 2008

complexité,interdépendance, subjectivité et liberté.

On considère un échiquier entouré de parois transparentes. On positionne une puce sur une case. Celle-ci va sauter dans tous les sens et au bout d'un certain temps, va revenir sur sa case de départ. On positionne maintenant 100 puces sur l'échiquier. Elles vont sauter dans tous les sens, chacune va regagner sa position de départ au bout d'un moment, deux vont peut-être la regagner au même moment, mais les 100? Le temps qu'il faudrait attendre pour les voir regagner leur position initiale en même temps tend vers l'infini. On dit donc qu'il n'y a pas de retour. Nous sommes dans le cas d'un système complexe lors de dépendance sensitive des conditions initiales ( théorie du chaos).
Ci-dessus, nous avons traité le cas des puces, en considérant qu'elles se déplaçaient indépendamment les unes des autres, et sans considérer leur dynamique interne. Le système complexe a donc été défini en dehors des interactions (internes et externes). Cela ne change pas le "non retour"( au contraire) mais complexifie le système en ajoutant des paramètres interdépendants, et des conditions initiales.
Appliquons maintenant ce schéma à l'être humain. Il est énormément plus complexe que la puce, par la quantité et la "qualité" de ses constituants ( dynamique interne), son environnement, par la quantité, est énormément plus complexe que l'échiquier et 99 puces (interactions externes), et ces interactions externes-mêmes, par leur qualité, sont souvent beaucoup plus complexes que des puces ( autres Hommes, etc...)
On constate que l'être humain est lui-même une interaction, et qu'il interagit avec d'autres interactions. C'est un rapport statistique par opposition à la nécessité ( qui dit qu'à une cause précise correspond une unique conséquence) .Autant dire qu'il n'y a pas de retour, donc que chacun est unique, ceci amène donc au concept de subjectivité.
La subjectivité ne s'oppose donc pas au déterminisme régional mais au déterminisme universel (Laplacien). De ce fait, on peut en conclure que l'Homme est libre, non pas parce-qu'aucune loi ne régit ses parties, mais parce-que lui est plus que le somme de ses sous -parties ( l'interaction en plus), et qu'il évolue dans le temps, en fonction de paramètres dont on ne peut dire qu'ils le déterminent mais l'influencent. Il y a des effets, non des causes. Cette évolution dans le temps implique des choix qui font que l'Homme qui les fait est responsable.
On peut donc poser la question : pourquoi fait-il ce choix et pas un autre ? Justement parce-que c'est lui-même qui le fait et pas un autre, et qu'en fonction de ses choix passés et de toutes ses interactions passées et présentes, il s'est construit d'une certaine manière, unique. Cela veut dire que personne ne fait vraiment le même choix, dans le sens où une situation n'est pas un état donné, mais la partie d'une évolution propre à chacun.
Une autre chose peut venir à l'esprit, si je n'ai pas été clair sur la porté globale du paragraphe précédent. La question du cerveau. On peut avoir tendance à dire que "le cerveau pense" en se demandant pourquoi il pense ça et pas autre chose ? C'est parce c'est vous qui pensez, et que votre pensée s'est forgée en fonction de son environnement, (dont le reste de votre corps fait partie), et dans une certaine mesure en fonction de vos choix passés, si on considère un environnement passé. Mais alors quel serait le choix de départ qui détermine les autres ? Il n'y a pas vraiment de choix de départ, parce-qu'il y a deux environnements ( disons temporel et spatial), et que l'infini de leurs interactions complexes empêche aussi bien théoriquement que pratiquement de parler de départ. Disons que ce n'est pas ponctuel mais continu, et qu'on ne peut pas sélectionner un "morceau d'existence" sans fausser la personnalité de l'individu.

Voilà, n'hésitez pas pour les remarques, questions, objections, etc... Il ne me semblait pas inutile de me répéter parfois, même si ça pouvait être trop. Prochainement, pour compléter cet article : -l'utilité de la liberté,
-la liberté, l'enfant, le psychopathe et l'animal
-l'infini

samedi 8 mars 2008

accessoirement nuancé.

Voilà, une petite accumulation de nuances qui pondère des probabilités de variations presque insignifiantes. Esthétiquement pour marquer le coup ou couper le marc comme vous préférez, et traduire un certain choix de dérivation très légère bien moins par le fond que par la forme. Ce qui a été fait jusqu'aujourd'hui pouvait peut-être être considéré comme trop bourrin même si c'est pas l'esprit de la maison. Ou peut-être qu'on pouvait apercevoir des articles trop surs d'eux ou une ambiance trop sérieuse même si ce n'est pas ma volonté de paraître austère et moralisateur (loin de là!). Evidemment, je laisse tout les vieux articles et les moins vieux aussi d'ailleurs ainsi que les liens parce que je suis toujours globalement en accord avec ce que j'ai pu émettre ces derniers temps. Et puis ça retracera un peu l'évolution de l'énergumène. Quant à l'encyclopédie subjective (en lien ci-contre) qui voit encore moins de touristes égarés que ce foutu blog (ce qui, entre nous, n'est pas peu dire) Je lui laisse sa belle robe d'antan parce que j'ai pas que ça à foutre non plus. enjoy

samedi 26 janvier 2008

mercredi 16 janvier 2008

partage du profit

Nota bene : Le système de rémunération appelé "partage du profit" et la manière dont je vais vous le présenter présentent incontestablement des failles et quelques aspects du système ne sont pas en accord avec certaines de mes positions, aussi bien à un niveau pratique qu'à un niveau théorique. C'est une notion économique que j'ai certainement plus ou moins modifiée (de part mes positions et mon manque de connaissances dans le domaine), et qui donc ne correspond surement pas totalement avec les théories des économistes.

Le sytème de partage du profit s'oppose au système salarial. En effet, aujourd'hui, en général, un salaire fixe est versé aux employés avec éventuellement des primes etc... Partager le profit, c'est rémunérer de manière plus flexible. Un salaire de base correspondant à un pourcentage du profit est attribué selon les fonctions des individus au sein de l'entreprise. Des primes sont accordées en fonction de la productivité. Ainsi, une meilleure qualité de travail améliore la productivité, l'employé est donc récompensé. Il ne s'agit pas de travailler plus pour gagner plus, mais de travailler mieux pour gagner plus. On évite ainsi le gaspillage du temps de travail en obtenant un meilleur rapport temps de travail/quantité de travail, pas par obligation hiérachique mais par motivation en vue d'une meilleure rémunération. Une rémunération plus flexible limite les fluctuations de l'emploi face aux variations conjoncturelles de la demande de travail. Si le niveau de rémunération de base est suffisamment bas, on peut accéder au plein emploi donc à une demande excédentaire de travail et entrer dans une politique de relance de la demande. Ceci contribuera aussi à une meilleure qualité de travail garantie par des employés accédant à un poste plus "choisi". Les employeurs, bénéficiant aussi du sytème de partage du profit, voient leur salaire fluctuer avec la productivité, de même que leurs employés. Ainsi, le mode de rémunération serait plus égalitaire qu'aujourd'hui, où seuls les dirigeants profitent de la qualité d'un travail commun à tous les membres de l'entreprise.
Une économie moins vulnérable au chômage serait alors mise en place, tout en favorisant largement, d'une certaine manière, la cohésion sociale.