jeudi 17 mai 2007

Anarchie

A vous tous qui rejetez catégoriquement ne serait-ce que l'idée d'anarchie. A vous qui y associez le bordel, la terreur, et le n'importe-quoi. A ceux qui ne cherchent même pas à savoir ni à comprendre ce que ça pourrait être. Pour tous les sarcasmes devant l'utopie constructive. A tous les fermés d'esprit qui sont déjà bien modelés et canalisés par l'éducation dispensée par notre pseudo-démocratie. Vive la république, vive la france, vive les privilèges, vive les classes sociales, vive le profit, vive la hiérarchie, vive l'assistanat, vive la passivité, vive l'autorité, vive la coercition, et toutes ces sortes de choses. HAVE A NICE DEATH...
et presque désolé si un possible manque de tact éventuellement perçu a troublé votre tranquilité d'opinion...

Pornographie

La plupart des dictionnaires définissent la pornographie comme la représentation complaisante de faits obscènes -qui choquent la pudeur- concept subjectif et variable selon les époques, les pays et les cultures. Ce qui était qualifié de pornographique au XVIII e siècle nous paraît aujourd'hui bien désuet : la vue d'un sein dénudé, d'une cheville...
La pornographie comporte à la fois une dimension provocante et mercantile. Il convient cependant de la distinguer de l'érotisme, lequel peut être également provoquant et poursuivre un objectif commercial mais il dépeint des expériences affectives et sexuelles entre partenaires s'y prêtant de leur plein gré et avec réciprocité dans le but recherché de décupler le plaisir sexuel par des jeux érotiques pour parvenir à la jouissance.
La pornographie n'exprime aucun affect. Les partenaires sexuels se scindent en deux catégories : les dominants -hommes- et les dominées -femmes ou enfants- utilisés comme des objets. La sexualité sert alors d'alibi pour créer ou renforcer une inégalité. Les femmes (ou les enfants dans le cas de pédopornographie) sont alors représentées dans des situations dégradantes, avilissantes, montrant qu'elles ne peuvent trouver du plaisir que dans la soumission et l'humiliation. La pornographie fait l'apologie de la violence envers les femmes, voire les enfants, où l'homme domine par son sexe triomphant.
Indépendamment de l'aspect commercial, la pornographie se différencie de l'érotisme en cela qu'elle n'a aucune recherche esthétique, ne faisant appel qu'à une réalité crue, scatologique, limitée aux organes génitaux, au contraire de l'érotisme qui suggère souvent plus qu'il n'explique une situation intime.
La pornographie ne met en scène que l'aspect physique du corps, l'érotisme joue avec la personnalité entière de l'individu.
cet article vient du site increvablesanarchistes